the world of world war two
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 S.A.S

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502 PIR
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MessageSujet: S.A.S   S.A.S Icon_minitimeDim 20 Mai - 22:25

historique du SAS:

Le front africain En 1941,

pendant la guerre des Britanniques contre l'Afrika Korps commandé par Erwin Rommel en Afrique du Nord, un jeune lieutenant écossais propose de former une nouvelle unité destinée à frapper l'ennemi sur ses bases arrières (aérodromes et ravitaillement, entre autres). Constituée de petites unités de commandos, elle ferait montre d'agilité et de précision. Au départ, ce projet ne fait guère l'unanimité au sein de l'état-major. Le peu d'hommes demandés, ainsi que la détermination de Stirling et de son adjoint Paddy Mayne viennent à bout des dernières réticences.
La Special Air Service Brigade s'installe donc sur la base de Kabrit, sur les bords du canal de Suez et est constituée d'une soixantaine d'hommes qui forment le L Detachment.
Après des raids menés en collaboration avec le Long Range Desert Group commandé par David Lloyd Owen, où les hommes du SAS font sauter des avions sur les aérodromes italiens et allemands (24 avions à Tamet le 14 décembre 1941, 37 avions le 20…), le haut commandement britannique applique à plus grande échelle l'idée de Stirling, et commence à réfléchir sérieusement à l'utilisation de ce nouvel atout. Chaque raid effectué permet de mettre hors d'état de nuire plus de 20 appareils et d'endommager les aérodromes plus efficacement que les bombardiers, avec un moindre coût en hommes (en comptant tout de même les pertes évidentes dues à l'ennemi et au désert)1.

Les Français libres

Très tôt après avoir commencé ses opérations, Stirling se rendit compte que les hommes dont il aurait besoin devraient être formés aux actions commandos. Mais il disposait de peu de temps et prit des hommes qui avaient déjà une formation avancée. En Egypte, il y avait des parachutistes français, plus assez nombreux pour remplir des missions, mais qui ne demandaient qu'à participer à l'effort commun, et qui avaient déjà participé à des opérations de destruction en France, comme la destruction de la centrale de Pessac (mai 1941). Stirling demanda donc à ses supérieurs que les Français lui soient rattachés.
Mais cette unité de Français libres ne dépendait pas du commandement britannique. Stirling prit donc sur lui de demander directement au Général de Gaulle la « permission » de lui emprunter ces quelques hommes.
Au début, de Gaulle refusa qu'une seule partie de ses troupes soit placée sous commandement direct d'un officier britannique dans une unité britannique. Selon les témoins, Stirling, furieux, aurait dit en anglais : « Il est aussi têtu qu'un officier anglais ! »
De Gaulle, comprenant alors que celui-ci était écossais, aurait fait volte-face et lui aurait souhaité bonne chance pour la suite des opérations.
En janvier 1942, la 1re compagnie de chasseurs parachutistes du capitaine Georges Bergé est envoyée à Kabrit. À la recherche de parachutistes pour renforcer sa brigade, Stirling intègre les Français libres, qui forment le French Squadron du SAS ; les premiers sticks français ou franco-britanniques sont engagés dès fin mai 1942. Un raid est mené contre l'aérodrome de Candie-Héraklion en juin 1942.
Devant les attaques du SAS, des gardes sont placés sur les aérodromes pour protéger les avions, empêchant les hommes du SAS de poser leurs bombes. Aussi Stirling équipe-t-il la brigade de jeeps munies de 3 à 5 mitrailleuses chacune, avec lesquelles il lance des attaques surprises qui leur permettent d'avoir momentanément une puissance de feu supérieure à l'ennemi et de détruire les avions, avant de s'enfuir dans le désert. À Sidi Hanneisch (juillet 1942), 18 jeeps détruisent une trentaine de Heinkel 111.
Malgré l'échec du raid contre le port de Benghasi (les forces impliquées étaient trop nombreuses selon les critères SAS) et la capture de son chef lors d'une mission en Tunisie, le SAS gagne le droit de continuer le combat sur le front européen après le débarquement des Britanniques et des Américains en Afrique du Nord. De plus, même si Bergé fut capturé peu de temps après Stirling, et que les SAS d'Afrique du Nord furent décimés, l'idée d'un corps cosmopolite était acquise.
Le front européen [modifier]
La SAS Brigade, malgré la capture du lieutenant-colonel Stirling, forme un corps intégré dans les plans de l'état-major. L'unité, placée sous les ordres du général de brigade Roddy Mc Leod, compte désormais 4 régiments et une compagnie.
Les SAS ont fait la preuve de leur efficacité et ils sont connus de l'état-major allemand. Hitler avait lui-même émis un ordre, fin 1942, afin que tous les commandos qui tombaient entre les mains de ses soldats soient considérés comme des espions et fusillés séance tenante :
« Ces hommes sont dangereux, il faut les abattre. Je rendrai responsables devant le Conseil de guerre tous les chefs de corps et officiers qui n’exécuteront pas cet ordre. Adolf Hitler »

La brigade SAS

La Brigade est alors formée de deux régiments britanniques: le 1st SAS aux ordres de Paddy Mayne et le 2nd SAS aux ordres de Brian Franks. Elle comprend également deux bataillons français placés respectivement sous le commandement du capitaine Pierre Château-Jobert alias "Conan" pour le 3rd SAS / 3ème RCP et du commandant Pierre Bourgoin pour le 4th SAS / 2ème RCP. Enfin, un escadron belge, le 5th SAS,dirigé par le capitaine Eddy Blondeel. Chaque régiment comprend 40 « sticks » (groupes de 10 hommes). La brigade SAS est employée sur le front européen dès le débarquement pour des missions d'ordre stratégique.
Ainsi, parmi les premières troupes alliées de l'opération Overlord, des membres du 4e SAS sont parachutés le 6 juin vers 00h30 en Bretagne afin de harceler les moyens de communication et empêcher des renforts d'atteindre la tête de pont en Normandie. De même, toujours dans la nuit du 5 juin, des sticks du 1st SAS sont largués dans le Morvan dans le cadre de la mission Houndsworth et dans la Vienne (mission Bulbasket).
Dans les semaines qui suivent, les autres régiments sont déployés en France derrière les lignes ennemies afin de harceler les Allemands en retraite après les débarquements en Normandie et en Provence.

La Bretagne


Théâtre le plus important de l'engagement des SAS en France, la Bretagne comptait à la veille du débarquement de nombreuses troupes qui pouvaient renverser le cours de la bataille de Normandie. Les Alliés, soucieux de fixer ces troupes, envoyèrent donc les SAS qui, aidés de la Résistance bretonne, devaient harceler l'ennemi et l'obliger à rester sur place. Dans la nuit du 5 juin, 4 sticks précurseurs (35 hommes du 4th SAS) reprennent contact avec le sol français. Ainsi, dans le cadre de la mission Dingson, les sticks des lieutenants Marienne et Déplante sont parachutés près de Plumelec et Lilléran dans le Morbihan. Ils perdent ce soir-là leur premier homme, le caporal Émile Bouetard, l'un des premiers morts d'Overlord. Plus au Nord, dans le cadre de la mission Samwest, les lieutenants Botella et Deschamps et leurs hommes tombent en bordure de la forêt de Duault où ils installent une base.
Rapidement le contact est pris avec la Résistance bretonne. Les maquisards sont nombreux, certes, mais mal encadrés, mal formés et quasiment sans matériel. Les SAS prennent donc en mains l'instruction ainsi que l'approvisionnement en armes, tout en menant des actions de sabotage visant les moyens de communications, de ravitaillement et de déplacement des Allemands. Dans les forêts bretonnes, très bien adaptées aux besoins des maquisards, les Allemands se sentent en danger et ne se déplacent plus qu'en fortes colonnes, peu discrètes mais plus sûres. Cela permet alors de mieux surveiller ces déplacements et de demander l'intervention de l'aviation alliée.
Le commandement allemand décide de réagir, car il craint l'ouverture d'un second front en Bretagne après celui de la Normandie. La Gestapo, la Milice et des éléments russes « blancs » de la Wehrmacht sont déployés et montrent qu'ils sont capables de tout pour retrouver les parachutistes et les résistants soutenu par la population civile.
Les deux bases de commandement des groupes SAS, la forêt de Duault (Côtes-d'Armor) et le village de Saint-Marcel (Morbihan) sont attaquées à quelques jours d'intervalle. Mais les Allemands, malgré des pertes sévères, ne parviennent pas à encercler ces bases, et obtiennent uniquement la dispersion des combattants.
Les SAS (qui sont alors près de 400) sont répartis au sein des différents bataillons FFI où ils servent d'instructeurs. Par radio, d'importantes quantité d'armes et de matériel sont demandées et permettent d'armer plusieurs milliers d'hommes. Début août, lorsque les Américains entrent en Bretagne, l'ordre d'inssurection générale est donnée ce qui facilite la progression des unités blindées et la libération de la région.
Les SAS payèrent cher cette efficacité : 77 tués, 197 blessés sur 450 engagés (sans parler des pertes de la Résistance).

Suite des opérations

Fin juillet et dans le courant du mois d'août, le 3rd SAS intervient en Vendée, dans le Finistère, le Limousin, les Monts du Lyonnais et en Saône-et-Loire. Les opérations se poursuivent ensuite sur la Loire, et certains SAS prennent part à la libération de Paris. Au cours de l'hiver 1944, les SAS sont envoyés d'urgence dans les Ardennes belges (mission Franklin). Le 3rd SAS et le 4th SAS opèrent ensuite début avril 1945 en Hollande lors de l'opération Amherst.
À la fin de la guerre, la brigade SAS fut démantelée.



source: wikipédia[i][b]
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